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Commentaire de La hawla wa la kouata ila bi Allah (26/06/2007 14:34) :
Jamais 2 sans 3 …
Un jour, une princesse se promenait seule dans la forêt. La nuit commença à
tomber, et elle se rendit compte alors qu'elle était loin de chez elle
et se mit à pleurer car elle n'arrivait plus à retrouver son chemin.
Seule dans cette forêt, elle avait froid, faim et très peur. Elle marchait
dans le but de retrouver son chemin quand soudain, elle aperçut une lumière
au loin.
Elle s'en approcha et vit une petite maison ; elle toqua à la porte et
un jeune homme lui répondit ; il s'étonna de voir une jeune fille à
cette heure tardive de la nuit et lui demanda ce qui lui était arrivé.
Elle répondit en sanglotant qu'elle s'était perdue, et il la fit
donc entrer chez lui.
Il vivait seul ; il se rappela de cette phrase : « Quand deux personnes
sont seules, Shaitane est la troisième personne ».
Il lui donna à manger, à boire ainsi que des vêtements chauds et lui
présenta une chambre ou elle passerait la nuit.
Il s'assura qu'elle ne manquait de rien, puis il partit faire la
prière. Shaitane lui dit de se dépêcher, car la princesse est seule dans
l'autre pièce : c'est une belle fille, parfumée, séduisante.
Pour combattre Shaitane, le jeune homme enchaîna une prière à la suite
d'une autre, pendant une bonne partie de la soirée.
Mais Shaitane continuait toujours à l'inciter à tenir compagnie à la
princesse, et à commettre un péché.
C'est alors qu'il alluma une bougie, mit son doigt dans la flamme
pendant quelques secondes jusqu'à ressentir une violente brûlure, puis
retourna faire la prière jusqu'au lendemain matin. Comme il faisait
jour, il reconduisit la princesse chez elle ; celle-ci raconta tout ce qui
s'était passé à son père, et lui dit qu'elle avait vu le jeune
homme mettre son doigt dans la flamme d'une bougie, et avoir très mal.
Le Roi convoqua alors le jeune homme et lui demanda pourquoi il
s'était volontairement brûlé le doigt. Il répondit que c'était
une affaire entre lui et Allah. Mais le Roi voulait absolument comprendre
et força le jeune homme à répondre. Alors, il expliqua :
« La punition du péché est le feu de l'Enfer : pour m'empêcher de
commettre un péché, j'ai voulu ressentir la sensation du feu :
c'est pour cela que j'ai mis mon doigt dans la petite flamme de
la bougie ; ceci m'a fait mal, même si c'était une petite flamme,
alors j'ai pu imaginer un petit instant la punition du feu de
l'Enfer ! » Le pauvre jeune homme avait le doigt tout brûlé.
La princesse, qui avait tout entendu, se convertit à l'Islam et,
touchée par la délicatesse de ce jeune homme, l'épousa.
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